Comment progresser dans sa pratique du piano ?

Lorsque l’on joue du piano, il faut avant tout s’organiser, de manière à pouvoir s’entraîner le plus régulièrement possible. En effet, sans cela, on ne peut pas progresser aussi vite qu’on le souhaiterait. On peut dire que c’est la même chose pour tout, certes, mais pour ce qui concerne la pratique d’un instrument de musique, c’est encore plus vrai. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit à la fois de savoir lire les partitions que l’on a sous les yeux, et de pouvoir les jouer sans difficulté.

Au piano, il faut s’entraîner

L’apprentissage du solfège est une chose, et la pratique sur le clavier du piano en est une autre, mais les deux sont liées. Il est donc crucial de s’entraîner régulièrement sur ces deux tableaux à la fois, de manière à  être capable de jouer les morceaux que l’on veut, même ceux qui, un temps, semblent inaccessibles. Avec de l’exercice et de l’abnégation, on parvient à ses fins, et c’est cela qu’il faut avoir en tête, quand on est devant la même partition depuis plusieurs semaines, et que l’on a l’impression de ne pas avancer. Avant toute chose, il convient de faire régulièrement de l’exercice pour se délier les doigts au piano, de manière à avoir une pratique plus souple.

S’échauffer et ne pas aller trop vite

Ensuite, il n’y a pas de secret : savoir lire chaque note d’une partition offre la liberté de considérer celle-ci dans son intégralité et de l’intégrer, avant même de pouvoir la jouer sur les touches noires et blanches. On peut d’ailleurs lier les deux types de pratiques, en ne jouant que les premières mesures : on lit à haute voix, pendant que l’on joue chaque note. On peut même ralentir le rythme, par rapport à ce qui est indiqué sur la partition, pour que cela soit plus simple. Bien sûr il faut avoir pour cela fait un échauffement, sinon on a l’impression d’avoir les doigts qui restent figés, quand on souhaiterait qu’ils aient toute la souplesse nécessaire.  

Travailler régulièrement en prenant son temps

A force de travailler de cette manière, sans oublier de faire des exercices spécifiques pour se délier les doigts au piano, on constate petit à petit que l’on avance, que l’on joue ces premières mesures de mieux en mieux. On peut donc passer aux suivantes, sans précipitation, en suivant un rythme similaire. Il faut surtout ne pas se précipiter : un sportif qui commence à faire de la course à pied ne pourra pas faire un marathon tout de suite, de la même manière qu’un pianiste qui n’a que peu de pratique ne pourra jouer immédiatement une sonate de Beethoven. La régularité de la pratique est importante, et il faut avoir confiance en soi. En effet plus on va s’exercer et plus on va acquérir de réflexes, que ce soit sur la lecture des notes ou pour l’enchaînement des notes et des accords.

La satisfaction de savoir jouer du piano 

Avant de pouvoir jouer de grands classiques du piano, il faut apprendre les bases de la musique et de la pratique du piano. Mais la musique, c’est aussi une histoire de mémoire corporelle, comme le sport. En réalité, le cerveau s’entraîne à lire les partitions, mais aussi à mémoriser les mouvements des mains et des doigts sur le clavier. C’est pour cette raison qu’en étant régulier, on acquiert des réflexes. Il faut compter sur cette magnifique mécanique qu’est celle de notre cerveau et, parfois, il faut aussi savoir faire confiance à son corps qui, petit à petit, devient plus souple et plus apte à jouer du piano.